Prijkelwind

Questions et réponses

Une unité de production indispensable pour atteindre les objectifs de production d’électricité en Belgique.

Le saviez-vous ?

En fait, la nature regorge d’énergie. Les énergies renouvelables sont des énergies qui proviennent de phénomènes naturels tels que le soleil, le vent ou la force de l’eau. Ces sources d’énergie minimisent l’impact sur l’environnement tout en contribuant à rendre notre pays moins dépendant des importations de combustibles fossiles. Luminus investit depuis de nombreuses années dans l’énergie verte et entend augmenter encore la part de l’éolien en Belgique.

Une éolienne terrestre positionnée adéquatement et dotée d’une puissance de 4,2 MW (4 200 kilowatts) peut générer environ 10 000 MWh d’électricité par an, ce qui équivaut à la consommation annuelle de près de 2 500 ménages. Une éolienne ne produit toutefois pas de l’électricité en continu. La production dépend notamment de la vitesse du vent et de l’emplacement de l’éolienne.

Une éolienne terrestre d’une capacité de 4,2 MW (4 200 kilowatts) produit environ 10 GWh d’électricité verte par an. Suivant les calculs de la CWAPE, cela permet d’éviter environ 4.500 tonnes de CO2. A savoir : les émissions de CO2 causées par la construction d’une éolienne sont compensées par sa production en moins de 6 mois en moyenne.

Les éoliennes produisent de l’énergie verte, n’émettent pas de CO2 lorsqu’elles produisent et constituent donc une des solutions au réchauffement climatique mondial. Ce qui ne présente que des avantages pour la nature, y compris chez nous.

La distance minimale entre une habitation isolée et une éolienne est fixée à 400 m. La distance aux zones d’habitat est quant à elle de quatre fois la hauteur de l’éolienne.

Depuis 2022, la Pax Eolienica 2 a pour intention de faire passer la distance minimale aux zone d’habitation à 500m auxquels s’ajoute la moitié de la hauteur de l’éolienne (soit 600m pour une éolienne d’une hauteur de 200m).

Aux normes fixant la distance aux zones d’habitat s’ajoutent des normes d’émission sonores très strictes. De manière à respecter la tranquillité des riverains, les éoliennes ne peuvent en effet émettrent plus 45dB en journée et 43dB la nuit.

En fin de vie, la grande majorité (85-90%) des composants de l’éolienne peuvent être recyclés. Le mât, le générateur et l’électronique sont constitués de métaux qu’il est facile de récupérer. Le reste (à peine 10 à 15%) est plus difficile à recycler : surtout les pales, qui sont essentiellement fabriquées à partir d’un matériaux composite. Il s’agit d’un mélange de fibres (de verre ou de carbone) et de résine (comme l’époxy ou le polyester).

Aujourd’hui, après utilisation, les pales sont généralement broyées en un matériau qui peut par exemple être utilisé dans les cimenteries. Il y a actuellement beaucoup d’études et de projets en cours concernant le recyclage complet des pales. Par exemple, le fabricant d’éoliennes Vestas et Stena Recycling construisent conjointement une usine de retraitement des pales d’éoliennes conventionnelles. Toutes les lames composites utilisées sont donc éligibles à la réutilisation circulaire. De son côté, Siemens Gamesa a présenté en 2021 sa première pale entièrement recyclable.

La sécurité commence par le choix du site d’implantation des éoliennes. L’éolienne est certifiée selon les normes internationales CEI applicables. Elle est aussi équipée d’un système de détection de glace, d’une protection contre la foudre, d’un double système de freinage (aérodynamique et mécanique) et d’un système de contrôle en ligne. Enfin, l’éolienne est surveillée en permanence depuis la salle de contrôle Luminus. Elle est équipée de nombreux capteurs qui peuvent signaler les irrégularités en temps réel.

Luminus dispose de ses propres équipes de maintenance et d’intervention qui peuvent être sur place rapidement. Par ailleurs, un contrat de maintenance est souscrit avec le fabricant de l’éolienne. Celui-ci doit garantir une disponibilité et des performances minimales, ce qui signifie que l’éolienne fait l’objet d’une maintenance préventive importante.

En cas de gel, quelques précautions s’imposent aux alentours des éoliennes. Malgré notre climat tempéré, le givre peut entraîner la formation de glace sur les pales des éoliennes. Une couche de givre, de pluie verglaçante ou de neige humide apparaît en effet lorsque les températures se situent entre +3 et -6 degrés Celsius.

Pour éviter tout risque de chute de glace au pied des machines ou de projection aux alentours, Luminus prend certaines précautions :

  • Nous évaluons systématiquement le risque sur tous nos sites sur base d’un protocole strict.
  • Nous installons sur nos éoliennes un dispositif de détection qui les met préventivement à l’arrêt en cas de risque.
  • Tout redémarrage est précédé d’un contrôle visuel.
  • Nous recherchons en permanence des solutions innovantes avec nos fournisseurs pour éviter la formation de glace sur les pales. Des panneaux d’information et des signaux d’avertissement LED sont également présents sur tous nos sites éoliens afin de prévenir les promeneurs.

Nous vous déconseillons de vous promener en dessous des éoliennes par temps de neige ou de gel.

Même si le risque de chute de glace est grandement réduit grâce aux mesures de précautions prises par Luminus, un risque faible de chute de glace subsiste par temps de neige et/ou de gel selon les circonstances techniques et météorologiques. La chute de glace est susceptible de causer une blessure aux personnes et/ou un dommage matériel au biens se trouvant autour de l’éolienne. Dès lors, par temps de neige et/ou gel, nous attirons votre attention sur le danger de chute de glace sur les personnes et/ou aux biens se trouvant autour de l’éolienne.

Le principe est simple : il consiste à transformer une force, celle du vent, en électricité. Les pales transmettent cette force à l'axe de l'éolienne, qui actionne à son tour un générateur électrique. En fonction de la puissance du vent, les pales effectuent une rotation de 10 à 25 tours par minute. Les éoliennes sont raccordées au réseau électrique par l'intermédiaire d'un transformateur se trouvant à la base du mât. L'électricité produite (basse tension) est élevée à la tension du réseau (haute tension), puis passe par une cabine à haute tension, avant d'être injectée dans le réseau de distribution.

Pour qu’une éolienne fonctionne, le vent ne doit pas forcément être violent. Une légère brise de 10 km/h suffit à produire de l’énergie. Pour des raisons de sécurité et afin de prévenir l’usure du mécanisme, les pales s’arrêtent automatiquement en cas de tempête, au-delà de 90 km/h. La vitesse idéale est d’environ 40 km/h. 

Luminus utilise des logiciels spécifiques qui analysent les données météorologiques afin de prédire aussi précisément que possible la production des éoliennes. En fonction de ces informations, nous pouvons au besoin faire appel à d’autres sources d’énergie ou à d’autres centrales.

Plus le mât est haut, plus le rendement obtenu est élevé, pour la simple raison que le vent souffle plus fort en altitude.

La durée de vie d'un parc éolien est estimée entre 20 et 25 ans. Au-delà, la fiabilité technique et l'efficacité des éoliennes deviennent moins performantes. Le démantèlement et la remise en état du site sont à la charge de l'exploitant du parc éolien. Constituées essentiellement d'acier et de plastique, les éoliennes peuvent être presque intégralement recyclées.

Les éoliennes génèrent un son, mais doivent respecter les normes légales en matière de bruit qui sont très strictes. Ces normes sont définies par arrêté du gouvernement en Wallonie.

En outre, il y a eu beaucoup d’investissements dans le développement d’éoliennes à faible bruit ces dernières années. Des systèmes inspirés de la nature tels que de petits peignes installés sur les pales permettent de limiter la propagation sonore. En avril 2015, un sondage CSA a même montré que ¾ des personnes vivant à moins de 1000m d’une éolienne ne l’entendaient jamais !

Comparativement à de nombreuses autres sources de bruit environnemental, d'origine humaine ou naturelle, les niveaux de bruit générés par un parc éolien sont très modérés. À l'extérieur du logement d'un riverain, ils dépassent rarement 40 dB, soit l'équivalent du niveau de bruit dans un bureau calme. Par comparaison, une voiture émet un bruit de 80 dB.

Lorsque le soleil brille, une éolienne projette une ombre sur le sol. En faisant tourner les pales, cette ombre se déplace et fait se mouvoir une ombre portée. Ce phénomène peut être vécu comme dérangeant, c’est pourquoi il existe des normes d’exposition à ne pas dépasser. 

Une habitation peut connaître un maximum de 30 minutes par jour d’ombre portée et ce avec un maximum de 30 heures par an en Wallonie. Les éoliennes doivent être équipées d’un détecteur d’ombre portée. En cas de dépassement des normes d’exposition, celui-ci stoppe automatiquement le mouvement des pales.

Les éoliennes produisent de l’énergie verte, n’émettent pas de CO2 lorsqu’elles produisent et sont donc une des solutions idéales au réchauffement climatique. Cela ne peut qu’être bénéfique à la nature.

Néanmoins, les éoliennes peuvent avoir un impact sur les oiseaux et les chauves-souris. En tenant compte des importantes zones de reproduction, de nourrissage, de repos et de migration des oiseaux et des chauves-souris lors de la recherche d’emplacements appropriés, nous évitons, réduisons ou compensons nos impacts.

Luminus saisit  toutes les opportunités pour renforcer la biodiversité au pied de ses parcs éoliens. Cliquer ici pour en savoir plus sur certaines de nos initiatives.